Les copains,
Il y a des jours où mes baskets dansent sur un chemin lisse et ensoleillé, et d’autres où elles s’enfoncent dans la boue, trébuchent sur les cailloux et s’aventurent dans des flaques imprévues. Mais tu sais quoi ? Même ces jours-là, elles continuent d’avancer. Parce que se sentir bien dans ses baskets, ce n’est pas attendre que le chemin soit parfait, c’est choisir de marcher malgré tout… et parfois même, de sauter dans les flaques pour en faire jaillir des éclaboussures de joie.
En tant qu’Aspie, mon cerveau voit la vie avec des nuances et des intensités que beaucoup ne perçoivent pas. Cela veut dire que parfois, le bruit du monde est assourdissant, que les codes sociaux sont bizarroïdes. Mais cela veut dire aussi que j’ai appris à créer mes propres sentiers, à peindre ma route avec mes couleurs et à trouver de la beauté là où d’autres passent sans regarder.
Alors, quel est mon secret pour me sentir bien dans mes baskets ?
☀️ Je te dis tout ici ☀️
Accueillir ce que je suis
On vit dans un monde où on te pousse à ressembler à tout le monde. Pas vrai ? Mais le jour où j’ai cessé d’enfiler des chaussures trop serrées juste pour “rentrer dans le moule”, j’ai respiré à nouveau. Si tes baskets sont à ta taille, alors ne les échange jamais pour marcher dans celles des autres.
Mettre de la couleur dans ma vie
Peindre, créer, rêver… c’est ma façon de respirer. Quand la vie est grise, j’allume une petite lumière en moi. Une chanson, un ciel flamboyant, un éclat de rire partagé… La joie n’a pas besoin de raison, elle se sème comme des confettis, même dans les tempêtes.
Ralentir pour savourer
La course folle du monde ne me convient pas. Alors je choisis d’avancer à mon rythme. Un pas après l’autre. J’écoute le vent, je sens le soleil sur ma peau. Se sentir bien dans ses baskets, c’est aussi s’offrir le luxe d’un instant présent, même minuscule.
Croire en la beauté des petites victoires
Chaque fois que je me relève, que je surmonte une peur, que je crée un sourire dans une journée morose, je gagne une médaille invisible. Et je peux te dire qu’elles pèsent lourd dans mon cœur.
Me rappeler que la lumière revient toujours
Même quand la nuit semble sans fin, il y a toujours une aurore. J’ai traversé des tempêtes où je me suis crue perdue, mais chaque épreuve a sculpté en moi une force, une tendresse, une capacité à aimer le monde autrement.
Alors oui, ma vie d’Asperger n’est pas un long fleuve tranquille. Mais j’ai compris que mes grolles savent danser même sous la pluie. Et toi aussi, tu peux le faire. Parce que le bonheur, ce n’est pas une destination, c’est cette façon d’avancer en souriant, même quand le chemin est cabossé, et d’offrir à la vie un éclat de couleur qu’elle n’attendait pas.
Crois en toi !
C’était Katia en direct du JDA Girl News !
Photo Katia – Journal d’une Asper’Girl
Journal d'une Asper'Girl 
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