
Les copains,
Il est des livres qui ne se contentent pas de se lire, mais qui se vivent. « Les Coloriés » d’Alexandre Jardin est de ceux-là. Dès les premières pages, j’ai senti que je m’aventurais en territoire libre, dans une contrée littéraire affranchie de la grisaille du monde adulte, où souffle un vent de folie douce, d’enfance retrouvée et de vérité nue.
Ce roman, n’est pas tout nouveau, mais j’aime le lire de temps en temps. Why ? parce c’est une révolte poétique contre la fadeur, un hymne à la désobéissance joyeuse, une ode à tous ceux qui refusent de se fondre dans la norme pour ne pas trahir leur éclat intérieur. Les personnages qu’on y croise ne sont pas sages — ils sont vivants. Résolument vivants. Et cette vivacité, cet appétit insatiable pour la beauté, la liberté, l’imaginaire, m’a profondément touchée. Comme un miroir tendu à mon propre regard d’enfant que je n’ai jamais vraiment perdu.
Ce que Alexandre Jardin réussit avec brio, c’est de renverser les codes : ici, ce sont les enfants qui rééduquent les adultes, qui leur rappellent que l’existence n’a de sens que si elle est habitée, colorée, frondeuse, sensible. C’est un manifeste vibrant pour une humanité réenchantée.
En refermant ce livre la première fois, je me suis sentie plus libre, plus légère. Comme si, en quelques mots ciselés avec grâce, l’auteur avait réveillé en moi une part endormie de mon être : celle qui croit encore aux cabanes secrètes, aux élans fous, à la tendresse qui déborde, à l’impossible qui s’invite sans prévenir.
« Les adultes raisonnables ont tué leur enfance à coups d’habitudes. Nous, nous voulons des vies qui débordent ! »
« Les Coloriés » n’est pas simplement une fiction : c’est une déclaration d’amour à la vie insolente, une peinture vive sur les murs trop blancs de nos quotidiens. Lire ce livre, c’est oser être pleinement, sans se demander si l’on est dans les clous. Et c’est précisément ce que j’aime.
« Les Coloriés » d’Alexandre Jardin, c’est une jubilation de l’âme !
C’était Katia en direct du JDA Girl News !
Image Katia – Journal d’une Asper’Girl









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