
Les copains,
Aujourd’hui, je souhaite te parler de la relation privilégiée entre les personnes autistes et les animaux. Parce que ce n’est pas rien, je peux te le dire. Même un doudou ne fait pas le poids quand la rencontre a lieu, c’est pour te dire. Lis un peu ça.
Autiste cherche doudou vivant : rencontre avec le monde animal.
Parfois, les humains, c’est compliqué. Ils parlent avec des sous-entendus, ils rient pour des raisons obscures, ils ont inventé les open spaces, et ils trouvent ça normal de dire “on se capte” sans jamais se capter. Heureusement… il y a les animaux. Yeah !!!
Pour beaucoup de personnes autistes, les animaux sont bien plus qu’un plaisir ou un loisir : ce sont des refuges vivants, des compagnons sensoriels, des psychologues sans diplôme mais avec une fourrure ultra-diplômée en câlins. La classe !!!
Pourquoi ce lien si spécial ?
1. Les animaux sont prévisibles (et c’est reposant).
Un chien ne change pas d’avis toutes les deux minutes. Un chat, bon… il est fidèle à lui-même : snob, indépendant, mais terriblement attachant. Ce sont des êtres constants, ce qui est très rassurant pour les autistes souvent hypersensibles au changement.
2. Ils ne jugent pas.
Un animal ne vous dira jamais : “Tu fais un peu trop de bruit avec ta bouche quand tu respires” ou “Tu pourrais faire un effort pour paraître plus ‘normal’.” Non, lui il dit : “T’as des croquettes ?” Et ça, c’est une vraie preuve d’amour inconditionnel.
3. Communication sincère.
Pas de double sens, pas d’ironie tordue, pas de “tu vois ce que je veux dire ?” ( non ). Les animaux communiquent avec le cœur, les yeux, la queue qui remue et parfois avec une bave qui dégouline de bonheur. Gri ! Gri Gri !
4. Une complicité sensorielle.
Certains autistes ressentent plus fortement les textures, les sons, les odeurs. Or, quoi de plus thérapeutique que de caresser le poil doux d’un lapin, écouter le ronron d’un chat, ou enfouir son visage dans le cou chaud d’un cheval ?
Et si les animaux étaient des thérapeutes déguisés ?
- Le chien : thérapeute spécialisé en anxiété et en balades prolongées.
- Le chat : coach de sieste et maître zen.
- Le cheval : professeur de confiance en soi et d’équilibre émotionnel.
- Le lapin : expert en douceur et silencieux motivant.
- Le cochon d’Inde : spécialiste du “je suis là et ça suffit à te faire sourire.”
Conclusion : Les animaux ne demandent pas qu’on entre dans la norme. Ils demandent juste une caresse ( et parfois une croquette ).
Ils aiment les gens tels qu’ils sont, sans se poser mille questions. Avec eux, on peut être soi-même sans mode d’emploi. Et pour les autistes, souvent fatigués d’ajuster leur comportement pour convenir aux autres, c’est une respiration. Une relation simple, sincère, et profondément apaisante.
Moi par exemple, je n’ai jamais pu vivre sans la présence d’un animal depuis ma naissance. Ils ont été mon refuge, mes anges gardiens, mes bouilles à sourires, à bisous. Ensemble on a fait les fous. Et pour l’heure, c’est mon adorable Éllie, jolie Ragdoll de 3 ans, qui égaie chacune de mes journées.
Moralité :
Qui a besoin de small talk quand on peut faire du silent love avec un gentil poilu ?
Sans blague, si vous souhaitez apaiser un enfant ou un adulte mal dans son être, pensez aux animaux qui sont extraordinaires. Du moment qu’ils sont traités avec respect, c’est du LOVE pour l’éternité.
C’était Katia en direct du JDA’Girl News !
Image Katia – Journal d’une Asper’Girl









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